Nemau -
posté le 21/11/2017 à 21:56:16 (53315 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Citation:
je suis pas de droite, ni de gauche ou autres conneries du genre.
En politique les termes "gauche" et "droite" ne sont pas des "conneries", ils correspondent à des choses précises. Je te (re)proposerais bien la récente vidéo d'Usul sur le sujet vu qu'elle répond précisément à ta remarque, mais c'est une vidéo youtube donc tu ne vas pas vouloir la regarder (je me demande bien pourquoi d'ailleurs, enfin bon...).
Sans The Skeleton -
posté le 21/11/2017 à 22:40:38 (5407 messages postés)
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Le Docteur x Sans = Best character ever
Il a pas dit qu'il voulait par regarder de vidéo, seulement que les vidéos sont là pour illustrer, pas pour faire le boulot à ta place.
(tu fais pas une rédac' de philo juste en balanant des exemples ?)
Doctor Sans to the rescue ! After the break.
Nova_Proxima -
posté le 21/11/2017 à 22:44:50 (3718 messages postés)
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Neo_Sephiroth
Citation:
En politique les termes "gauche" et "droite" ne sont pas des "conneries", ils correspondent à des choses précises.
C'est vrai.
Je me suis mal exprimé, je suis d'accord avec toi, ça a une signification.
Ce que je voulais faire, c'est "désamorcer" à l'avance toute réaction du genre "t'façon il est de droite, donc forcement ...."
Ex : Comme "SJW", ce n'est pas un terme à utiliser pour nié les propos de l'interlocuteur.
Konnie -
posté le 22/11/2017 à 10:24:25 (3982 messages postés)
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Les gens de gauche s'habillent trop mal...
Nova_Proxima -
posté le 22/11/2017 à 16:20:57 (3718 messages postés)
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Neo_Sephiroth
Pavé dans la marre :
trotter -
posté le 23/11/2017 à 16:29:47 (10789 messages postés)
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Konnie -
posté le 23/11/2017 à 17:16:55 (3982 messages postés)
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désolé mais j'ai du mal à croire aux parole d'un type qui s'habille aussi mal que ça
CuddleFox -
posté le 23/11/2017 à 17:33:45 (1894 messages postés)
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The unholy cat
J'ai du mal à comprendre pourquoi ils ont refusé. C'est parce qu'il y a des combats plus important à mener d'après eux ? Si c'est le cas c'est plutôt stupide :/
Sans The Skeleton -
posté le 23/11/2017 à 19:25:45 (5407 messages postés)
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Le Docteur x Sans = Best character ever
Quitte à les renommer, autant les renommer en "Journées du Gentimoine"
(gentis = famille en latin, alliance du patris et matris)
Doctor Sans to the rescue ! After the break.
trotter -
posté le 23/11/2017 à 19:28:55 (10789 messages postés)
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On change "mère patrie" par "père matrie" ?
ౡ
Nova_Proxima -
posté le 23/11/2017 à 19:46:13 (3718 messages postés)
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Neo_Sephiroth
P-M-ère P-M-atri-e
ou
P.M.ère P.M.atri.e
Selon que vous préférez le tiret ou le point.
Fistan -
posté le 23/11/2017 à 19:57:37 (6239 messages postés)
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[base d'avatar par Mael - merci m'sieur :) ]
CuddleFox a dit:
J'ai du mal à comprendre pourquoi ils ont refusé. C'est parce qu'il y a des combats plus important à mener d'après eux ? Si c'est le cas c'est plutôt stupide :/
On peut trouver plusieurs raisons, mais rien qu'étymologiquement matrimoine ça n'aurait pas de sens (en latin, matrimonium c'est le mariage, tandis que patrimonium désigne les biens de famille, ça semble quand même plus adapté).
François Berhn -
posté le 23/11/2017 à 20:07:29 (5402 messages postés)
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Tonton Hellper
CuddleFox a dit:
Empêcher A d'améliorer une situation mineure parce qu'il y a des problèmes majeurs ailleurs auquel A ne peut rien, je trouve que c'est idiot.
Tiens, le nouvel épisode de Science Etonnante, un peu dans le sujet sur la question du racisme automatique dont on ferait tous preuve.
Je sais que c'est parfois agaçant de débattre à coups de vidéo mais là c'est pas une vidéo partisane, je la poste juste parce que je la trouve enrichissante et qu'elle donne de nouveaux éléments de discussion:
Les croissants croâssent en croix, s'ancrent ou à cent croîssent sans crocs à sang. Crois! Sens! ౡ
Nova_Proxima -
posté le 24/11/2017 à 19:23:09 (3718 messages postés)
Nemau -
posté le 12/12/2017 à 21:00:26 (53315 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Au cas où, j'attire l'attention sur le fait qu'il s'agit d'un article rédigé par uuuuune seule personne et donc exprimant l'opinion d'uuuuuune seule personne (il existe évidemment d'autres gens pensant pareil, je cherche juste à dire qu'il ne faut pas tirer de conclusion sur leur proportion à la vue d'un seul article).
Sans The Skeleton -
posté le 12/12/2017 à 22:13:19 (5407 messages postés)
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Le Docteur x Sans = Best character ever
T'inquiète, je ne vais pas faire de généralisation ^^ Je ne m'abaisserais pas à faire la même chose que cet article
Doctor Sans to the rescue ! After the break.
azzurox -
posté le 18/12/2017 à 03:47:45 (5596 messages postés)
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Ah oui il y a du niveau là quand même.
Citation:
Or, si l’on fait l’effort de lire les commentaires des débats touchant à l’égalité des sexes sur les réseaux sociaux, à ceux qui proposent des mesures ou qui applaudissent le moindre progrès, on y trouve au moins 50 % d’hommes, quand ce n’est pas plus.
Le Deuxième Sexe traite de cette question, que l’on oublie volontiers
No shit sherlock, tu veux dire que dans un débat concernant deux sexes, tu trouves très exactement une équivalence de ..... DEUX SEXES ? Quoi ? Tu veux dire que c'est un échantillon représentatif de la population mondiale ?
50% d'hommes ? 50% de femmes ?
Citation:
Le Deuxième Sexe traite de cette question, que l’on oublie volontiers
Kenetec -
posté le 10/01/2018 à 18:04:18 (13041 messages postés)
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~°~
Il y a eu une tribune publiée dans Le Monde par plusieurs féministes, qui proposent un point de vue différent de ce qu'on a l'habitude de lire/entendre de la part des féministes "classiques" (entre guillemets).
C'est plutôt intéressant/enrichissant de connaitre les différents avis sur le sujet à mon humble avis.
La tribune est pas dispo en version complète sur le site du Monde mais comme je suis sympa, voici la tribune en intégralité :
Tribune. Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste.
A la suite de l’affaire Weinstein a eu lieu une légitime prise de conscience des violences sexuelles exercées sur les femmes, notamment dans le cadre professionnel, où certains hommes abusent de leur pouvoir. Elle était nécessaire. Mais cette libération de la parole se retourne aujourd’hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche, et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices !
Or c’est là le propre du puritanisme que d’emprunter, au nom d’un prétendu bien général, les arguments de la protection des femmes et de leur émancipation pour mieux les enchaîner à un statut d’éternelles victimes, de pauvres petites choses sous l’emprise de phallocrates démons, comme au bon vieux temps de la sorcellerie.
Délations et mises en accusation
De fait, #metoo a entraîné dans la presse et sur les réseaux sociaux une campagne de délations et de mises en accusation publiques d’individus qui, sans qu’on leur laisse la possibilité ni de répondre ni de se défendre, ont été mis exactement sur le même plan que des agresseurs sexuels. Cette justice expéditive a déjà ses victimes, des hommes sanctionnés dans l’exercice de leur métier, contraints à la démission, etc., alors qu’ils n’ont eu pour seul tort que d’avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses « intimes » lors d’un dîner professionnel ou d’avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l’attirance n’était pas réciproque.
Cette fièvre à envoyer les « porcs » à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires et de ceux qui estiment, au nom d’une conception substantielle du bien et de la morale victorienne qui va avec, que les femmes sont des êtres « à part », des enfants à visage d’adulte, réclamant d’être protégées.
En face, les hommes sont sommés de battre leur coulpe et de dénicher, au fin fond de leur conscience rétrospective, un « comportement déplacé » qu’ils auraient pu avoir voici dix, vingt ou trente ans, et dont ils devraient se repentir. La confession publique, l’incursion de procureurs autoproclamés dans la sphère privée, voilà qui installe comme un climat de société totalitaire.
La vague purificatoire ne semble connaître aucune limite. Là, on censure un nu d’Egon Schiele sur une affiche ; ici, on appelle au retrait d’un tableau de Balthus d’un musée au motif qu’il serait une apologie de la pédophilie ; dans la confusion de l’homme et de l’œuvre, on demande l’interdiction de la rétrospective Roman Polanski à la Cinémathèque et on obtient le report de celle consacrée à Jean-Claude Brisseau. Une universitaire juge le film Blow-Up, de Michelangelo Antonioni, « misogyne » et « inacceptable ». A la lumière de ce révisionnisme, John Ford (La Prisonnière du désert) et même Nicolas Poussin (L’Enlèvement des Sabines) n’en mènent pas large.
Déjà, des éditeurs demandent à certaines d’entre nous de rendre nos personnages masculins moins « sexistes », de parler de sexualité et d’amour avec moins de démesure ou encore de faire en sorte que les « traumatismes subis par les personnages féminins » soient rendus plus évidents ! Au bord du ridicule, un projet de loi en Suède veut imposer un consentement explicitement notifié à tout candidat à un rapport sexuel ! Encore un effort et deux adultes qui auront envie de coucher ensemble devront au préalable cocher via une « appli » de leur téléphone un document dans lequel les pratiques qu’ils acceptent et celles qu’ils refusent seront dûment listées.
Indispensable liberté d’offenser
Le philosophe Ruwen Ogien défendait une liberté d’offenser indispensable à la création artistique. De même, nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle. Nous sommes aujourd’hui suffisamment averties pour admettre que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage, mais nous sommes aussi suffisamment clairvoyantes pour ne pas confondre drague maladroite et agression sexuelle.
Surtout, nous sommes conscientes que la personne humaine n’est pas monolithe : une femme peut, dans la même journée, diriger une équipe professionnelle et jouir d’être l’objet sexuel d’un homme, sans être une « salope » ni une vile complice du patriarcat. Elle peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit. Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle, voire comme un non-événement.
En tant que femmes, nous ne nous reconnaissons pas dans ce féminisme qui, au-delà de la dénonciation des abus de pouvoir, prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité. Nous pensons que la liberté de dire non à une proposition sexuelle ne va pas sans la liberté d’importuner. Et nous considérons qu’il faut savoir répondre à cette liberté d’importuner autrement qu’en s’enfermant dans le rôle de la proie.
Pour celles d’entre nous qui ont choisi d’avoir des enfants, nous estimons qu’il est plus judicieux d’élever nos filles de sorte qu’elles soient suffisamment informées et conscientes pour pouvoir vivre pleinement leur vie sans se laisser intimider ni culpabiliser.
Les accidents qui peuvent toucher le corps d’une femme n’atteignent pas nécessairement sa dignité et ne doivent pas, si durs soient-ils parfois, nécessairement faire d’elle une victime perpétuelle. Car nous ne sommes pas réductibles à notre corps. Notre liberté intérieure est inviolable. Et cette liberté que nous chérissons ne va pas sans risques ni sans responsabilités.
Les rédactrices de ce texte sont : Sarah Chiche (écrivaine, psychologue clinicienne et psychanalyste), Catherine Millet (critique d’art, écrivaine), Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivaine), Peggy Sastre (auteure, journaliste et traductrice), Abnousse Shalmani (écrivaine et journaliste).
Adhèrent également à cette tribune : Kathy Alliou (curatrice), Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire), Stéphanie Blake (auteure de livres pour enfants), Ingrid Caven (actrice et chanteuse), Catherine Deneuve (actrice), Gloria Friedmann (artiste plasticienne), Cécile Guilbert (écrivain), Brigitte Jaques-Wajeman (metteuse en scène), Claudine Junien (généticienne), Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio), Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur), Joëlle Losfeld (éditrice), Sophie de Menthon (présidente du mouvement ETHIC), Marie Sellier (auteure, présidente de la Société des gens de lettres).